L'Abolition de l'homme
La Voie perdue
Auteur : Clive Staples Lewis
- Référence ADSOL8016
- EAN 9782372980166
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Editeur
AD SOLEM
Description
L’essai que l’on trouvera ici est court. Ce n’est pas qu’il manque de substance : il en aurait plutôt trop, tant la question posée par C. S. Lewis en 1943 – l’homme ne risque-t-il pas de se détruire lui-même, n’est-il pas en voie d’« abolition » ? – paraît énorme. Le temps a passé, mais l’avènement du troisième millénaire ne nous a pas nécessairement rassurés. Le progrès des sciences, l’explosion des biotechnologies donnent à l’homme des pouvoirs grandissants sur lui-même. Ceux qui croient aujourd’hui que c’est un devoir de l’humanité de « s’améliorer » elle-même grâce à l’ingénierie génétique, ou même de se dépasser dans une « transhumanité » radicale, ne se demandent pas quel rapport auront les transhumains avec ceux d’entre nous qui n’auront pas été perfectionnés. Et surtout ils ne voient pas que davantage que d’être amélioré, l’homme doit avant tout apprendre à être humain à l’école de ce que Lewis appelle la voie (le « Tao universel ». Les formes d’expressions du Tao varient selon les cultures, mais toutes se rejoignent sur un point : vivre en homme implique l’éducation de l’émotion et du sentiment ; et cette éducation passe par la fréquentation des œuvres culturelles (les « humanités ») dans lesquelles s’est déposée l’expérience du fait de vivre en homme. C’est le rôle de ce dépôt culturel, constitué par la sédimentation de ce que donne à penser l’éthique, que C. S. Lewis s’attache à défendre dans ce livre. Faut-il en souligner l’actualité ?
C. S. Lewis (1898-1963), philosophe et écrivain, a enseigné la littérature médiévale à Oxford. Auteur des Chroniques de Narnia, membre du cercle des Inklings avec J. R. R. Tolkien, il est connu pour ses essais de critique littéraire et d’apologie du christianisme.
Traduction et introduction : Irène Fernandez
Détails du produit
- Langue
- Français
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